Cécilia Castelli chez Editions Le Passage
"Le maquis ne possède d yeux mais il voit tout".
Pour la beauté de la Corse, entre ciel et terre 🌏, entre mer et air, paysages escarpés, villages isolés où se murmurent encore des légendes ancestrales. Le maquis, les terres arides, le couchant et ses couleurs, les reflets de l eau sur la peau, les régionalismes langagières. Île de rêve. De trêve ? Pas sûr...
🛳 Bleu de mer, la méditerranée comme un personnage adoré, l insouciance de l enfance, les plongeons, les rires et les défis, un trio recomposé chaque été, où se joue déjà l enjeu du dominant. Du poids des mots.
On sent le secret à taire. L omerta. Un grand père assassiné, un bébé mort né, Maria l ancêtre guérisseuse un peu ensorceleuse.
Le masculin. Poids familial dont il est difficile de s affranchir. Se libérer.
Le continent. Si près. Si loin. Si étranger. S élancer.
L écriture de l auteure est contrastée. Comme cette terre corse. À la fois fluide et sensuelle poétique et brillante et d un coup abrupte, brute, violente et saccadée. Les mots sont beaux, nous voyagent en terre beauté.
Mais... Et oui il y en a un... Je n ai pas aimé l histoire, j en suis désolée. Autant j ai aimé l écriture magnifique, autant je n ai pas aimé les personnages et ce tout en tiroir. Pour la comprendre, il faut ouvrir un secret puis un autre. Il a manqué la sensibilité et la fêlure pour ces enfants devenus grands auxquels je ne me suis pax attachée. Et du liant. J aurais aimé plus de fils tendus entre ce tout. Il y a pour moi un trop et pas un assez développé.
Cécilia, je n ai pas lu "le mollusque," mais votre plume m y entraîne. C'est un rendez vous mitigé avec ces frères soleil. Il y avait un manque de lumière Écorchée. Histoire de sensibilité.
Paru le 20 août 2020
Rentrée littéraire 2020