Alexandra Koszelyk chez aux Forges de Vulcain
La couverture est sublime, le titre promesse d'un chant d'amour. Une porte comme une cage ouverte vers un monde évanescent. Et tout autour les fleurs. La nature personnifiée comme une délicatesse. Une amante à écrire et magnifier.
Revenir sur les pas d'Apollinaire. Cimetière du Père Lachaise où tout commence.
Deux temps pour faire un lien.
Poétique et onirique. Je t'avoue que c'est pourtant pas mon poète préféré. Mais que j ai adoré découvrir notamment dans son rapport à Lou.
Si sensuel et sexuel aussi.
Une passion éphémère troublante.
Défilent les songes, les lettres et les muses et ce bout de bois magique.
Des femmes et des corps à aimer et jouir.
À mettre en mots poésie.
" tu seras mes Muses "
Entre fessées et féminité, désir et ivresse d'une caresse.
Amour fougueux et mal aimé.
J'avais adoré le premier roman d 'Alex, À crier dans les ruines découvert grâce aux 68 premières fois. Cette plume nouvelle avait mis mon coeur en émoi.
Alex, tu récidives ici avec beautés.
Ton écriture est sensuelle et sensorielle.
Décryptée par le corps. J'ai aimé cette plongée poétique. Douce mélopée entre légende et vérité.
Ma fleur d'ail a sa place sur les traces de Gui.
"As tu senti que rien ne finissait
Et qu on soit là ou pas, quand même on y serait
Et toi qui n'es plus là, c'est comme si tu y étais
Plus immortel que moi, mais je te suis de près."
Les poètes ne meurent jamais . Les gens aimés non plus.
Tu avais raison. Ton livre emporté ici m a fait un bien fou. Et ouvert une porte comme sur ta couverture.
Celle d'un entre deux.
Et puis j'ai découvert enfin ces lettres à Lou. Superbes. Et la voix de Trintignant posée dessus.
Merci ❤