Le talent du masculin qui se livre et se dit.
Paroles libérées.
Frôlant le flou le flow le léger le doux le tendre.
La douceur et les maux.
La quarantaine et sa crise. Éprouvée.
La vie qui sépare. Répare aussi.
Questions existentielles. L'amour les enfants les liens. Les joies et les doutes.
Une voix qui déraille parfois, une musicalité qui donne envie de bouger.
Se tenir droit face à l'immensité de la vie qui blesse.
Ecorchures du mâle fragile.
Loin du dominant.
Du parler du vrai. Du beau.
Une signature vocale identifiée dès les premiers mots.La guitare.
Le psy, le couple. Le bordel pour lui aussi.
Des berceuses sur le grand amour perdu. Égaré par les ans vertigineux. Les disputes et les cris. On a perdu c'est foutu. Parce qu'à deux c'est pas si merveilleux.
Un autre temps.
La vie qui passe. Un autre destin. Je voudrais..désormais...autre chose. Nouveau départ. Paradis perdu.
Pas assez, trop...chut...aimons nous loin. Séparés.
Poétique ce tragique. Touchant ce miroir de nous.
Les fins de phrases sont sublimes . Une voix qui se casse. Et ces coupures musicales. Subtiles. Tranchées. Je veux courir et marcher...stop...enjambe...shoote...
Blessures filiales. Celles de l'amour aussi. De l'autre qui a été lumière et devient éclair.
Les jours heureux enfin...
Faire la paix.
Avec ces renoncements acceptés. Le rêve du 3 ou 4 autrement. Le sort a fané nos âmes et nos projets.
L'exil divin ...galvanisé par nos projets vains.
J'avais beaucoup aimé son premier album. Son flow différent justement. Et ses mots mis en musique.
Ce petit bijou est très abouti.
Maturité face au miroir de vie.