Où vivaient les gens heureux

Joyce Maynard aux éditions Philippe Rey

Paru en 2021

 Grand Prix de la littérature américaine 2021

547 pages

Beautés mélancoliques ❤❤❤❤❤❤

Après 200 pages laborieuses ( lentes et mièvres) bascule! 
Un drame.
Un destin.

Et là tout devient émotions, puissance. Vérités.

Eleanor et Cam. Leur rencontre. Leur amour.
Leurs bébés. 
La vie de famille.
Et puis...Chut...impossible de t'en dire plus. 

C'est NOTRE vie dans ce livre.

Ces moments simples qui font la grâce et le bonheur.
Un sourire d'enfant. Un doudou serré. Un baiser dans le cou.
Figer l'instant sacré pour capturer le temps filé,celui qui passe trop vite, glisse et emporte le meilleur...
Se dire c'est là le bonheur.
Être ensemble avec les siens. L'amour pur de l'enfance. Le partage du quotidien. La complicité. Le lien. Immuable. Qui fait l'amour. 

Rarement un personnage aura suscité autant d'émotions en moi.
Peut-être parce que j'ai eu l'impression d'être elle.
Dans ses failles et sa force d'amour.
Dans ses entrailles et ses choix.

Fuites et désillusions. 
Peines et tourments.

Eleanor est AMOUR, compassion, pardon et acceptation. ( bon là c'est plus moi 😊)

Une vie. 
De femme.
De mère.

Qui s'oublie sûrement.
Et pourtant.

Le meilleur est dans cette construction familiale. Solide malgré tout.
Cet éternel qui fait ta vie.

Le reste n'est que futilités.

Plus le temps passe, et plus tu sais ta place.
Là.
Tout près.
Des êtres chers.
Même si la vie parfois te conduit ailleurs.

J'ai refermé ce livre avec une profondeur tristesse. Bouleversée.
Plombée même.
Par tant d'amourS.

Gâchés souvent.