L'homme qui danse

Victor Jestin chez Flammarion

En librairie le 24 août 2022

J'attendais ce soir pour poster mon chouchou de la #rentreelitteraire parce que je savais qu'il aurait le #prixdelamaisonrouge 
Comme une évidence tant ce livre est dingue.

Alors que les choses soient claires. Je n'avais pas aimé #lachaleur ( ben oui j'avoue et #victorjestin le sait. Je ne surfe donc pas sur la vague de la médiatisation.
Je l'avais dit début juillet dans ma story.

Ce livre est une PÉPITE HYPNOTIQUE.
Saisissant.
Une ambiance disséquée à la perfection. Le monde de la nuit. Avec les habitués. Les piliers. Les passants.
Transe et danse. Futile et dérisoire et pourtant obsédantes.

#lhommequidanse c'est la nuit et le strass pour oublier le stress d'être soi. 
C'est l'ivresse et le désir consumé ,consommé  dans le vite fait. Perte des sens le temps d'une nuit,d'un soir tard.

On suit Arthur et on s'égare avec lui dans cette boîte phare. Son repère. À perte.
C'est l'étuve, l'endroit du corps qui se lâche et se déploie. Aimerait être et devenir. 
Mais c'est le vide et le temps qui passe. Incessant.le lieu devient figé. Fixé. Sans ouverture. Vide. De soi.

La plume est féroce. Vive. Efficace. Incroyablement obsédante.

De l'adolescence à la vie d'homme. 
Un parcours qui pourrait être initiatique qui brillerait de mille danses et feux. Sauf que les craintes sont les mêmes. Inchangées.
Sur la piste de danse, le même homme vieilli.
Emprisonné.
Face à lui. Et le monde.

Et si à la fin, il ne restait qu'un corps en mouvement et en danse.
Pour s'oublier définitivement. Ou se trouver.
Selon...
Comme un combat contre soi. Identitaire.
Parce qu'à la fin, on ne rencontre que soi, sans fard. Au petit matin chagrin.

Un rythme fou. Comme une danse flow. De plus en plus vibrante. Accélérante. Et puis...ça ralentit. Tant pis...demain soir, encore...son corps...

C'est un IMMENSE coup de cœur. ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️

#litteraturefrancaise
#flammarion 
#danse
#biarritz
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#hoteldupalais