Défaire l'amour

Clarisse Gorokhoff chez Robert Laffont

Énorme coup de ❤ pour la fougue et la flamme. L'envie de vie, le désir et le cru, le beau et le fort. Le fragile et l'explosif. La femme indomptable fougueuse et radieuse.
Hurlante. Comme un cri. De plaisir. De jouissance. De corps enflammé.
Braises à raviver sans cesse. Pour contrer la mort. L'abandon. La perte. Et l'amour qui meurt, s'étiole. Se perd.

Foncer, oser, être libre et ivre.
Écrire et aimer. Sentir et oublier le temps. Les fissures. La mère perdue trop tôt.

L'écriture est aérienne, vive et fluide. Rythmée et cadencée. Énergique et sensuelle.
Délicieusement sensorielle.

Ça prend au corps. Dynamite bombée...prête à s'embraser. 

Des bulles pétillantes et un sourire immense. Contre les hommes. 
Ou face.
Hésitation...elle est émancipée,différente.
Tourmentée et plurielle.
Fragile et forte.
Enviée et désirée. 
Détestée et crainte.
Par les hommes et les femmes.

Il la veut, elle aussi.  Entre eux, la passion et le sublime. Contre un quotidien qui s'installe.
On joue, on jouit, on se cambre et on boit. On aime et on respire. 
En apnée pour tenir.
Autour, le désir des autres. L'appel du large. La crainte d'un arrêt d'amour. L'abandonnique fatidique. 
On frôle. On sourit et ça jaillit. 
Ce putain d'élan explosif. Comme un tourment incessant.

Tout perdre pour devancer le pire.

#clarissegorokhoff propose une autre vision de la vie, de la norme, du couple en mettant les mots en feu. 
#defairelamour parce que le bonheur ne dure jamais. Contrairement à la mort qui rode et ronge. 
Profiter de l'instant. Le dompter.
L'explorer en brasier. Feu follet de pétillances.

Ça ressemble à Clarisse. @bohaime 
Du vite, du fort, de l'intense. 
C'est troublant envoûtant énervant aussi. Cet impossible repos de l'âme.
Comme un écho.

J'ai adoré...t'avais compris?
Ça ne plaira pas à tout le monde. 
Trop ou pas assez.
Survolté à souhait. Insupportables envies.
Et c'est tant mieux.
Électron libre. Ivresse des sens.
L'essence même de l'être...

#istanbul

Merci @shaalorstulisquoi pour l'autre côté du miroir et la proposition miroir justement.