Un dernier murmure comme une révérence princière et poétique. #christianbobin entre deux mondes Avec ce titre posthume commencé dans sa maison puis continué à l'hôpital sur son lit de mort.
Se laisser le luxe du temps, le prendre à en savourer chaque seconde, ralentir pour percevoir l'indicible et la calme, le murmure de vie et la beauté de chaque chose.
Ce murmure est comme une fulgurance salvatrice ,une danse de vie. Plus forte que la fin de tout. S'affranchissant des obstacles comme les étourneaux.
La puissance du lien...
Apprécier les silences de #chopin, penser #rimbaud et #camilleclaudel revenir sur les vitraux de #conques une vie pleine, à folle allure et au crépuscule, juste avant le grand voyage ,il y a ELLE sa douce disparue. Toujours intensément présente. #lapartmanquante
Qu'il va rejoindre pour toujours.
"La nuit est sacrée. C'est une nuit unique. Nos plus beaux jours sont devant nous."
Plus loin "quand tu mourras, notre amour se recomposera".
C'est beau et élégant. Plein de classe et d'audace encore. Dans chaque mot, la poésie réinventée.
Et son obsession aussi pour les mains. Celles qui disent le temps et le possible. Ouvrir la main et prendre tout. N'en laisser aucune miette. D'amour et de beautés.
Dans ce murmure final, Bobin devient éternité.
Éloignés des maux qui jamais n'apparaissent, ces derniers instants sont galvanisés par la vie et la simplicité. La joie et le bonheur. Et l'envie des retrouvailles. Si proches.
Un murmure comme un commencement. Le début d'un nouveau monde.
Magnifique.
#Gallimard
#poésie