Yamen Manai chez Elizad poche
Coup de cœur pour ce petit livre de 100 pages qui a tout d'un grand. Cri de rage et de colère pour dénoncer.
La parole libérée. Celle d'un ado arrêté qui s'adresse d'abord à son avocat puis au psychiatre venu l'examiner.
Que lui reproche t-on? Des tirs sur des gens visiblement. Son père et des personnes importantes du gouvernement.
Des regrets? Même pas.
À refaire? Assurément.
Les circonstances ?
Lamour. De Bella.
Qui est elle?
Il faut lire pour comprendre le double sens de cette lecture vive et engagée,forte et belle, poétique et humaine.
Car il y a dans ces pages, la violence d'un monde et d'un pays, du peuple qui subit.
La violence de l'enfance et de la domination, de l'apparence et du pouvoir.
Pour les plus faibles et démunis, pour les sans voix et les délaissés, le mépris.
Alors dans un cruel sursaut de vie, quand l'amour et la considération touchent le cœur et les émotions, la libération devient sens. Contrer le monde en devenant acteur dans la parole. Puis dans le non retour de l'acte.
C'est beau à en pleurer.
C'est fougueux et rageux, métaphorique et symbolique.
C'est un #prixdelalitteraturearabe
Et #prixorangedulivreenafrique
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#belabime #belabîme
Avec ma compagne de lecture préférée @shaalorstulisquoi