Pauline Delabroy Allard chez Editions de minuit.
Ça raconte l incandescence. La pétillance. Sarah. La vivante. La troublante, l exubérante. Ça raconte le trouble. L émoi. La jouissance et l amour. L envie. La folie. L absence inquiètante. Sidérante. Insupportable. Le manque.
Ça raconte Bach. Les partitions. Le quatuor. Le lyrisme. Le sublime le classique concerto.
Ça raconte deux femmes éprise follement, emportées par l évidence d être ensemble.
Ça raconte le vide autour ou plutôt le tout dedans. La complétude.
Ça raconte l insupportable présence. La dérive. Le geste de trop. La fougue et les larmes. Le chaud et le froid. Le troublant et l impossible. Le doute et la certitude. Ça raconte l extrême. La possession. L abandon de soi. Les corps qui se frôlent et s adorent.
Ça raconte la vie passionnée de la rencontre magique, révélatrice. Ça raconte l éveil. Le possible infini.
Ça raconte le vide, le fade, la fuite, la maladie, la séparation, le rien, l impossible, l'incertitude, la nausée, le loin, la mort. Le j'en te t aime plus le je ne te veux plus.
Ça raconte la fusion les ailes papillons
La surprise. Les nuits sans fin. Le râle des soupirs, les corps qui s assemblent.
Ça raconte la haine, la perte, le non, l excès. Ça raconte le trouble exagéré, l envie de vivre plus vite, plus fort sans limite.
Ça raconte l inévitable, la fin, le quotidien redevenu, ça raconte la flamme féminine.
Deux elles, ailées. Couplées.
Ça raconte le beau. Le lâcher prise.
Ça raconte Sarah. Et ses yeux de serpent. Ça raconte tellement.
J ai adoré la première partie. La puissance extrême du sentiment. Un bémol sur la deuxième partie, plus lente et troublante.
Ça raconte un tout
Une création union entre deux êtres.
Ça raconte Sarah, toi, moi, elles, nous...
Ça raconte la rencontre magique, les instants sublimes, il était temps que je le lise.
Ça raconte... Qu il faut que tu le lises !!