Steppe by steppe

Vianney de Boisredon chez Flammarion 

Un dimanche voyage, un autre univers dans les steppes désertiques. Une autre façon de voir le monde.

Le point de départ, c'est une fin d'études. Et le constat d'une vie trop rapide, qui manque de sens et de liens. De rencontres.

@vianney.de_boisredon diplômé en licence politique et philosophie et économie se lance un défi fou. Partir en stop et loger chez l'habitant. Pour une aventure humaine. Philosophique aussi. Une connaissance de l'autre et de soi. Un lâcher prise aussi. Et un cheminement intérieur. Et évidemment tout autour, le voyage géographique. La beauté du monde. D'un coucher de soleil. D'une cloche qui retentit. D'une tempête de neige. Ou d'un loup croisé.
Des anecdotes de voyage qui font l'histoire. Mais...

Partir...c'est s'aventurer au delà de nos limites quotidiennes, de nos frontières inventées qui font notre confort et notre sécurité. C'est accepter le flou, l'inédit, l'inconnu, la peur et le non programmé.
C'est perdre son repère, sa balise. Sa trace même. Devenir un autre...s'apprendre...autrement.

"Observer le monde et le fond de soi même et se hâter lentement...".
J'aime éperdument cette logique de lenteur, si loin de nos préoccupations actuelles.

Revenir à l'essentiel Au partage et au don de soi. Prendre le temps de découvrir l'autre. Dans sa différence, sa culture, sa vie. Écouter. 
Parler. Donner. 
C'est aussi comme cela que se construit le monde. Avec les gens qui le façonnent. Le vivent intensément. Ici ou là . 
S'émerveiller d'un sourire, d'un silence partagé, d'une larme coulée. D'une confidence révélée. D'une main serrée. D'un hâle de peau. Ou d'un timbre de voix. D'une autre langue. D'une autre terre.

Ce voyage #steppebysteppe c'est un questionnement incessant tout au long du voyage. C'est retrouver le sens de vivre dans la pure sensation. Être là, dans l'instant. 
C'est aussi écrire. Raconter le monde pour mieux le comprendre et le figer. L'ancrer pour l'éternité et se souvenir toujours des regards et des autres. 

L'homme animal social...évidemment.
Il suffit de lâcher les écrans et de revenir aux priorités du monde. Se relier aux autres. Être solidaires et penser l'ouverture, la multiplicité, la diversité, la différence.